0

Connectez-vous pour constituer votre collection, créer des listes de lecture et des chansons préférées

S'identifier / S'enregistrer
Prédication 2 janvier 2022, Réal Gaudreault
Prédication 2 janvier 2022, Réal Gaudreault

Prédication 2 janvier 2022, Réal Gaudreault

0 min
Report
Telle est la malchance de la souffrance   La souffrance est une maitresse cruelle et froide qui reste sourde aux cris de ses proies. Jamais elle ne demande de permission pour conduire au malheur celui qu’elle heurte sans appel. Elle est violente la souffrance, elle cause dommage et n’obéie à aucune règle. Elle se pointe aux lieux des hasards improbables, elle s’invite et détruit. Et elle-même ne souffre d’aucune des douleurs qu’elle inflige. La souffrance est une maitresse imperturbable.   Heureusement, il y a la foi qui l’affronte avec résilience. Si la foi ne résout pas la souffrance de l’homme, elle lui donne un sens qui l’exclue désormais du néant des expériences inutiles. Tout à coup, elle devient lumineuse et pleine d’instructions. Entre les mains du Dieu trois fois saints et souverain, elle prend tout à coup une nouvelle valeur inestimable. Devant l’Ancien des jours, la souffrance n’est plus maitresse de rien car la voilà soumise aux intentions bienveillantes de Dieu qui en Son temps la fera « concourir au bien de ceux qui l’aime. » Telle est la malchance de la souffrance, elle courbe l’échine devant plus puissant qu’elle.   Cette dernière année n’a certainement pas été à la hauteur de nos attentes. Coincé par un microscopique virus qui en ses multiples variations, nous a soumis à ses mauvais desseins, nous avons dû apprendre à vivre autrement notre foi. Il nous a fallu composer avec ses conséquences souvent plus malheureuses qu’heureuses et pourtant, deux ans plus tard, nous sommes encore là, résilients et résignés à absorber la souffrance que sa gestion nous impose.   Ce dimanche, nous parlerons des souffrances multiples que la vie amène mais surtout, nous verrons qu’il est possible d’en faire quelque chose d’utile.

Prédication 2 janvier 2022, Réal Gaudreault

Voir plus de commentaires
Afficher toutes les notifications